Nouvelle Lune en Vierge

Une lunai­son houleuse, chao­tique & débordante 

Ebul­li­tion, décep­tions, pagaille 

C’est une lunai­son con­trastée qui se forme dans le ciel, source de grandes con­fu­sions, de décep­tions et désil­lu­sions, d’instabilité, de pagaille, de débor­de­ments émo­tion­nels et de blocages impor­tants, sous fond de ten­sions, intérieures et extérieures, de plus en plus pal­pa­bles. Ca bouil­lonne et on se demande quand ça va exploser !

Tout est juste, même si 

Les lumi­naires con­joints dans le signe de la Vierge sont au Trigone de Sat­urne, Plu­ton et Jupiter, ce qui évoque une inté­gra­tion ou une sorte d’acceptation sage et lucide de la néces­sité d’une refonte totale de nos struc­tures socié­tales ou per­son­nelles. Le sex­tile de Jupiter Sat­urne Plu­ton à Nep­tune nous rap­pelle de garder espoir, d’avoir la foi. Le plan divin est à l’oeuvre et tout est juste, même si tout sem­ble mon­tr­er le contraire.

Du bon sens 

Le Trigone entre les lumi­naires et Sat­urne évoque la pos­si­bil­ité de faire choix con­struc­tifs, cen­sés. Cet aspect équili­bre le thème de la Lunai­son et agit comme une sorte de garde-fou au coeur du chaos ambiant, il apporte un cadre, lim­ites raisonnables, du bon sens mal­gré tout.

N’oublions pas l’essentiel

Le Trigone des lumi­naires à Plu­ton est source de puis­sance intérieure : à l’image de la Lame du Juge­ment dans le Tarot de Mar­seille, cet aspect nous par­le de beauté sur­gis­sant des pro­fondeurs, d’une nou­velle vie qui s’éveille et se man­i­feste sous la forme d’un appel impérieux à se vivre dans une nou­velle dimen­sion… Plu­ton nous rap­pelle aus­si de ne pas oubli­er de réalis­er nos rêves. Lorsque notre pas­sage sur terre s’achèvera nous répon­drons à ces deux ques­tions : com­ment as-tu aimé ? Et qu’auras-tu donné ?

Con­ta­gion & vague à l’âme

L’opposition des lumi­naires à Nep­tune est source de flot­te­ment. Cet aspect génère des débor­de­ments émo­tion­nels, des incer­ti­tudes, tout est vague et flou. La sen­sa­tion d’être partout et nulle part, le doute qui s’insinue, la para­no aus­si, on se sent plus frag­ile et vul­nérable, les émo­tions sont envahissantes, le sen­ti­ment d’insécurité aug­mente, nos attentes sont déçues, nos espoirs sem­blent par­tir en fumée. Cet aspect nous par­le aus­si du virus se propage, mute, de façon « nep­tu­ni­enne » c’est à dire, dans une vaste con­fu­sion générale.

Effets d’annonces, revire­ment & énergie erratique 

Uranus, au sesqui-car­ré des lumi­naires ajoute sa touche per­son­nelle au cli­mat ambiant appor­tant son énergie de révolte ain­si que son lot de sur­pris­es désagréables et d’effets d’annonces plus ou moins choc, de revire­ments inat­ten­dus, d’effet girou­ette. Uranus le rebelle, cherche à exprimer son désac­cord, son refus de ce qu’on lui impose mais le sesqui-car­ré ne lui per­met pas de don­ner sa pleine mesure, son énergie s’exprime de façon erra­tique. Il en va de même pour les idées inno­vantes et les idéaux frater­nels qui sont une autre expres­sion de la planète, ils sont dans l’air mais les éner­gies encore très « terre » de cet automne ne per­me­t­tent pas leur envol. Tout reste figé, plom­bé, dif­fi­cile de sor­tir du cadre et de s’affranchir.

  

Automne rouge 

Mer­cure, planète maitresse de la Lunai­son, arrive au car­ré de Sat­urne, Jupiter et Plu­ton. Mars quant à lui, forme déjà un car­ré avec ces planètes. Ces deux planètes de mou­ve­ment, du fait de leurs rétrogra­da­tions respec­tives vont rester, en octo­bre et en novem­bre, au car­ré du trio Sat­urne Jupiter Plu­ton en Capri­corne. Cette lunai­son augure un cycle de ralen­tisse­ment net, de fer­me­tures admin­is­tra­tives, de grèves, de blocages et autres réjouis­sances « à la française » où un préavis de grève est d’ores et déjà posé pour le jour même de la Nou­velle Lune. Mer­cure sym­bol­ise aus­si le monde étu­di­ant, les ados, la vie sco­laire, les appren­tis­sages, le cour­ri­er, les trans­port. Tout est ralen­ti, c’est la pagaille et ça ne va pas s’arranger. Sachons nous en accom­mod­er et sor­tir notre épin­gle du jeu avec mal­ice, sagesse et surtout, beau­coup d’humour.

Bien­veil­lance et douceur

C’est l’énergie fémi­nine que nous por­tons dans notre coeur qui a le pou­voir de panser nos plaies, de guérir nos blessures pro­fondes, de créer du beau, du bon, du bien­faisant. L’écoute, la bien­veil­lance, la ten­dresse, l’amour de « nous‑m’aime », des autres, la douceur ont des ver­tus apaisantes et paci­fi­antes. Dans le thème de cette lunai­son, Vénus, déesse d’amour, de paix et de beauté est au car­ré d’Uranus, cet aspect de ten­sion nous invite à pren­dre soin de notre Vénus intérieure, elle est avec la Lune, l’expression nature fémi­nine. Enracin­ions-nous dans la sagesse du cycle soli-lunaire qui nous intéri­orise afin de ne pas laiss­er l’énergie d’Uranus faire de nous des piles électriques.

Cul­tivons l’art de la patience 

« À qui sait atten­dre, le temps ouvre ses portes », en apprenant à apais­er notre impa­tience, en accep­tant avec sagesse que les autres ou notre envi­ron­nement ne réponde pas for­cé­ment à nos attentes, nous nous apais­erons. Car comme le dit si bien le Dalai Lama : « pra­ti­quer l’art de la patience est la manière la plus effi­cace de préserv­er la paix de l’esprit ».

Je vous souhaite une douce lunai­son <3

Avec amour,

San­drine