La Vie est bien plus puissante que nous!

Ce qui se passe en ce moment sem­ble nous dépos­séder de tout pou­voir. Mais le pre­mier des pou­voirs que nous avons, c’est celui de CHOISIR. Nous pou­vons choisir de priv­ilégi­er la paix du cœur, la beauté et l’amour. CHOISIR de voir ce qui nous est offert : la lucid­ité, l’éveil des con­sciences, le partage, l’amour, la fra­ter­nité, la simplicité…

Nous pou­vons choisir un angle de vue plus posi­tif. Cela ne veut pas dire, nier ce qui se passe ou faire l’autruche, bien au con­traire. C’est faire le choix d’accueillir autrement ce qui est. Trans­former les prob­lèmes en cadeaux, aller à la ren­con­tre des défis qui sont mis en présence de notre ego.

Cette sit­u­a­tion bien anx­iogène (si on la vit comme telle) nous met face à nos pro­pres angoiss­es. Nous sommes con­fron­tés aux démons ou aux bour­reaux qui vivent en nous et non aux bour­reaux extérieurs représen­tés par le « pou­voir oppresseur ».

Qui nous prive de lib­erté au fond ? Ne sommes-nous pas déjà pris­on­niers depuis longtemps ? Notre « lib­erté d’avant », n’était-elle pas illu­soire ? Sommes-nous prêts à être moins égoïstes ? Et si nous devions en pass­er par là pour y par­venir ? Emprunter le chemin de l’Être pour con­stru­ire un monde où la vie sera hon­orée, respectée !

Nous sommes con­di­tion­nés depuis la nais­sance à fonc­tion­ner comme nous l’avons fait jusqu’ici, mais ça c’était avant ! Aujourd’hui, nous devons pass­er nos illu­sions au tamis d’une con­science lumineuse pour trou­ver une voie nou­velle d’épanouissement, faite de plus  d’authenticité et de justesse.

Tant que nous lais­serons les com­man­des à nos démons ou bour­reaux intérieurs, nous serons vic­times de nos « oppresseurs ». Leur impuis­sance à gér­er cette crise est autant la nôtre que la leur. Elle nous ren­voie à notre pro­pre impuis­sance. Nous ne sommes pas des géants, nous ne pou­vons pas don­ner d’ordres à la vie. Quelle belle leçon d’humilité !

C’est la Vie qui est puis­sante, l’Existence qui est pré­cieuse, la Nature qui sait !

Dans cet accouche­ment douloureux où une trans­mu­ta­tion pro­fonde nous est imposée, n’oublions pas que Plu­ton effectue un pro­fond net­toy­age des sys­tèmes ban­caires, poli­tiques, financiers (et donc de nos pro­pres sys­tèmes). N’oublions pas Gaïa ! Elle seule a le pou­voir de nous réguler. Ense­mençons la terre de nos plus belles éner­gies créa­tri­ces. Ne lut­tons pas con­tre Sat­urne, met­tons-nous au dia­pa­son de ses éner­gies sages, lentes, qui pondèrent la « folie urani­enne ». Sat­urne nous rap­pelle que notre temps de vie sur terre est lim­ité, il nous met face à notre fini­tude, nous sommes oblig­és de l’accepter. Vouloir nier cette évi­dence, c’est men­er un com­bat per­du d’avance con­tre la mort, entr­er dans course con­tre la mon­tre, ultra-matéri­al­iste, ultra-pro­gres­siste, trans-humaine… Une course insen­sée menée par nos parts souf­frantes, des ego, non pas sur-dimen­sion­nés, mais telle­ment désespérés !

Plu­ton œuvre en coulisse à une régénéra­tion pro­fonde et majestueuse, n’en dou­tons pas ! Elle pren­dra tout sons sens lors de son arrivée en Verseau… D’ici là, soyons patients, créat­ifs, aimants, joyeux, bien­veil­lants, souri­ants… Et n’oublions pas l’essentiel : notre pas­sage sur terre, n’est pas éternel !

Je vous embrasse chaleureuse­ment et vous souhaite un doux week-end

Avec amour,

San­drine