Combien de temps ça va durer ?

Com­bi­en de temps ça va durer ? 

Cette ques­tion, nous sommes nom­breuses, nom­breux, à nous la pos­er… Et si l’astrologie que je pra­tique est essen­tielle­ment une astrolo­gie de l’âme, qui nour­rit le cœur et aide à grandir intérieure­ment, en offrant des clés de com­préhen­sion qui per­me­t­tent de don­ner du sens à nos expéri­ences de vie, en péri­ode de crise, j’ai besoin qu’elle me donne des repères, des dates, un tim­ing… Cela me per­met d’anticiper sans stress, d’être préparé.e mais surtout, de m’engager sur un chemin de con­science, d’évolution, et d’accueil de ce qui est ! Quel est le mes­sage du Ciel ? Com­ment pou­vons-nous aller dans le sens des tran­sits plané­taires de 2020 ? Que vien­nent-ils nous dire ? Quelles leçons pou­vons-nous en tir­er ? Com­ment met­tre à prof­it ce « Pas-Sage » pour vivre dans l’harmonie et l’Unité ? 

Dans le Ciel de 2020, plusieurs con­fig­u­ra­tions astrologiques nous par­lent de cette crise san­i­taire et sociale que nous tra­ver­sons. En fait, elles nous par­lent toutes de cette crise puisque le Ciel étoilé est un reflet de notre Ciel intérieur, des arché­types qui vivent en nous et représen­tent nos besoins profonds.

Ain­si, cette année est-elle mar­quée, entre autres, par la con­jonc­tion entre Jupiter, le Sou­verain des Cieux, et Plu­ton, le Prince Alchimiste. Cette con­jonc­tion reflète notre besoin pro­fond de réforme. Dans le signe du Capri­corne, signe qui est en lien avec les struc­tures de la société, cette réforme touche nos valeurs, nos fon­da­tions, notre ossature. 

Plu­ton enterre nos valeurs matéri­al­istes et cap­i­tal­istes et, à ses côtés, Jupiter agit comme une force expan­sive qui démul­ti­plie, dilate et fait grossir une crise néces­saire pour per­me­t­tre la renais­sance d’un nou­veau monde. Nous sommes prêts, nous avons pro­fondé­ment besoin de ce change­ment ! Nous, les enfants du Verseau, sommes venus sur Terre pour cela, notre âme s’y est pré­parée. C’est main­tenant que notre créa­tiv­ité entre en action pour favoris­er le nou­veau paradigme. 

Cette année, Plu­ton et Jupiter for­ment plusieurs con­jonc­tions dans le ciel : la pre­mière aura lieu le 5 avril, mais depuis l’en­trée de Jupiter en Capri­corne, le 2 décem­bre 2019, plus la planète se rap­proche de Plu­ton, plus on con­state une mon­tée en puis­sance de ses éner­gies favorisant l’é­clate­ment de la crise et à la prop­a­ga­tion du virus. Jupiter est une planète de glob­al­i­sa­tion, en lien avec la mon­di­al­i­sa­tion, les médias, le grossisse­ment des sit­u­a­tions. La plus imposante planète de notre sys­tème solaire ne fait pas les choses à moitié : avec Zeus, tout prend des pro­por­tions spec­tac­u­laires. Le virus s’est répan­du et se propage aujourd’hui à toute vitesse partout dans le monde… Oui, à toute vitesse, car Mars est entré dans la danse. Cette planète de dan­ger déclenche les sit­u­a­tions. Elle est rapi­de, donc elle crée une accélération. 

Mars a rejoint Jupiter le 20 mars et Plu­ton le 23 mars. Cette triple con­jonc­tion a créé un état d’urgence. L’énergie de Mars est inflam­ma­toire, réac­tive, elle génère de la colère, un pic dans la trans­mis­sion de la mal­adie, et comme je l’ai déjà évo­qué, Mars sym­bol­ise aus­si les forces mil­i­taires et les forces de l’ordre qui se répan­dent sur les ter­ri­toires. Bref, c’est l’affolement général, la « guerre ». Tout est inten­si­fié ! La démesure jupitéri­enne est à son comble ! 

Et main­tenant ?

Mars va rejoin­dre Sat­urne en Verseau le 31 mars. Cette con­jonc­tion, lorsqu’elle est mal canal­isée, provoque de la raideur, de la fer­me­ture, des blocages… Depuis que Sat­urne (les lim­ites) est en Verseau, nous sommes claire­ment restreints dans nos lib­ertés, et avec Mars à venir, il y a des risques pour que des règles encore plus strictes et plus fer­mes nous soient imposées. Avions cloués au sol (le Verseau est en lien avec l’aérien entre autres choses) et mesures de con­fine­ment encore plus strictes… On pour­ra égale­ment not­er une cer­taine lenteur (Sat­urne) dans tout ce qui est en lien avec les réseaux, inter­net… Indi­vidu­elle­ment, c’est pour nous une invi­ta­tion à acquérir la maîtrise de nos émo­tions, à ne pas laiss­er le cheval fou à l’intérieur de nous s’affoler, à faire taire le brouha­ha de notre ordi­na­teur émo­tion­nel pour écouter le doux chu­chote­ment de notre âme, la voix de nos anges. 

Cette con­jonc­tion Mars-Sat­urne, c’est la ténac­ité, le self con­trôle, la maîtrise, le sang-froid… On la retrou­ve sou­vent chez les ambu­lanciers, les médecins urgen­tistes, les chirurgiens, les chercheurs mais aus­si les chefs d’état. De sages mesures devraient être pris­es mais il y a de la rébel­lion dans l’air car cette con­jonc­tion sera au car­ré d’Uranus, un aspect de révolte, d’individualisme exac­er­bé, qui évoque un manque de sou­p­lesse, de tolérance, des atti­tudes tranchées, mais aus­si de l’impatience, de l’exaspération, des pris­es de posi­tions regret­ta­bles. Cet aspect me fait aus­si penser à une accéléra­tion pos­si­ble, des pro­grès, car Mars appuie sur l’accélérateur et même si Sat­urne tire sur le frein à main, Uranus veut tout révo­lu­tion­ner, c’est une énergie de progrès… 

Le 5 avril, Jupiter et Plu­ton for­ment une con­jonc­tion exacte. Une ren­con­tre au som­met qui mar­que l’apogée du cycle. Lorsque Zeus et Hadès se tien­nent la main pour faire régn­er leur loi, le pire et le meilleur se côtoient. Ces deux planètes d’autorité et de pou­voir se pren­nent pour Dieu le père et il est à crain­dre du grand n’importe quoi (pour ne pas dire de som­bres manip­u­la­tions) chez les per­son­nes avides de pou­voir. On peut aus­si s’attendre à une recrude­s­cence d’angoisse, de para­noïa et mal­heureuse­ment à une inten­si­fi­ca­tion de la mal­adie, des records du nom­bre de vic­times… Une glob­al­i­sa­tion du virus. Une péri­ode où, à notre échelle, nous pour­rons inten­si­fi­er nos prières pour la Terre et créer des égré­gores d’amour et de lumière, afin que la lumière et l’ombre s’équilibrent et trou­vent leur juste place en nous et sur la planète. 

La Pleine Lune du 8 avril se forme dans le signe de la Bal­ance au car­ré de la con­jonc­tion Jupiter Plu­ton. Je le dis dans le Moon Jour­nal, tout peut pren­dre des pro­por­tions exagérées, c’est une Pleine Lune qui éclaire des zones d’ombres, elle a le poten­tiel de met­tre en lumière ce que l’on tente de cacher et sur un plan per­son­nel, elle apporte de l’amour et de la guéri­son sur nos blessures d’âme, mais elle est costaud ! On s’accroche ! 

L’entrée de Mer­cure en Béli­er au sex­tile de Sat­urne en Verseau, le 11 avril, apportera un nou­veau souf­fle en ce qui con­cerne la com­mu­ni­ca­tion et les échanges et peut-être aus­si, notre mobil­ité … En tout les cas, moins de con­fu­sion, plus de clarté. Et de la Sagesse ! 

Le 21 avril, le Soleil en Tau­reau est au car­ré de Sat­urne en Verseau, deux jours avant la Nou­velle Lune qui se forme le 23 avril dans ce signe sur Uranus et tou­jours au car­ré de Sat­urne. Il y a de l’obstination dans l’air, un pes­simisme ambiant et claire­ment du décourage­ment mais ces aspects nous encour­a­gent à tenir bon, ils deman­dent de la patience et de la per­sévérance. Ayons du souf­fle ! Installer le change­ment et ne plus se référ­er aux mod­èles obsolètes du passé (Sat­urne), aller vers le futur (Uranus), tel est le refrain des aspects astrologiques de cette fasci­nante ère du Verseau ! 

Lun­di 27 avril, Mer­cure en Tau­reau con­joint Uranus et car­ré Sat­urne. Sonne l’heure des reven­di­ca­tions ! Cet aspect insiste sur la néces­site de rester cen­tré dans une bulle de douceur et d’amour… Le Tau­reau est un signe de patience… Patience !!!

Bonne nou­velle ! Les nœuds lunaires qui sont en lien avec notre des­tin col­lec­tif changent d’axe le 5 mai. Le nœud nord quitte le signe du Can­cer, un signe d’intériorité, pour entr­er dans le signe des Gémeaux. Cela fait penser à une reprise de la vie sociale, à une ambiance glob­ale de fête, de célébra­tion, de joie.

La Pleine Lune du 7 mai souf­fle un vent de change­ment et de lib­erté, elle est opposée à Uranus et se forme dans le signe du Scor­pi­on. Elle est aus­si syn­onyme de révolte et de colère sourde mais des aspects posi­tifs à Nep­tune et à Plu­ton sont source d’évolution et surtout d’espoir… On voit la lumière au bout du tunnel.

Le 11 mai, Sat­urne rétro­grade… 11 est un nom­bre d’évolution puis­sant. À cette date, un étau sem­ble se desser­rer. L’énergie est tou­jours lente mais moins figée. C’est l’amorce d’un renou­veau. Un début de reprise de l’activité sociale ? Cette date résonne comme une reprise d’activité. Sat­urne rétro­grade en Verseau fait penser à une renais­sance en douceur. 

Le 14 mai, Jupiter amorce sa phase de rétrogra­da­tion. À par­tir de cette date, nous pour­rions nous retrou­ver face à un désen­gorge­ment pro­gres­sif, une diminu­tion glob­ale de la crise mais aus­si une décrois­sance sur le plan économique… 

Il faut atten­dre que Jupiter recroise la route de Plu­ton, le 30 juin, pour que l’effet de démesure jupitérien lié à cette crise san­i­taire mon­di­ale se calme… 

Il sem­ble donc que nous nous achem­i­n­ions vers une décrois­sance pro­gres­sive de l’état d’urgence que nous tra­ver­sons ce printemps.

L’influence de la rétrogra­da­tion de Vénus 

Il est intéres­sant de not­er que dès le 13 mai, Vénus rétro­grade en Gémeaux et que, dans ce signe, la planète nous invite à repenser nos valeurs, nos rela­tions, notre consommation. 

Une rétrogra­da­tion se pro­duit lorsque la rela­tion entre une planète et le Soleil est en train de chang­er. La péri­ode de rétrogra­da­tion est une péri­ode de tran­si­tion pour per­me­t­tre un change­ment en pro­fondeur. C’est une incu­ba­tion néces­saire par rap­port à un change­ment de con­science. On par­le de réori­en­ta­tion de la con­science. On peut com­par­er une rétrogra­da­tion à un mag­a­sin tem­po­raire­ment fer­mé pour inven­taire et réor­gan­i­sa­tion. Est-ce que tous les com­merces, lieux de loisirs et de célébra­tion rou­vriront ? Ou com­ment ? Dans quelles con­di­tions et com­ment, nous, con­som­ma­teurs et acteurs de la société que nous voulons créer, allons-nous gér­er cette poten­tielle réouverture ? 


Selon l’astrologue Dane Rud­yar, l’activité de Vénus est avant tout en lien avec nos valeurs, ce qui est impor­tant pour nous et que l’on chérit, ce qui compte, ce que l’on aime instinc­tive­ment ou que l’on n’aime pas, nos atti­rances spon­tanées, nos rejets, nos dégoûts, nos affinités élec­tives. La rétrogra­da­tion de Vénus vient donc renou­vel­er nos valeurs et nous invite à faire le point sur celles-ci. 


Vénus rétro­grade devient Vénus Étoile du Soir, elle se tourne vers l’intérieur pour faire le point, elle s’assagit, prend de la hau­teur, régule ses sen­ti­ments et émo­tions, va à la ren­con­tre de l’amour qui se trou­ve à l’intérieur d’elle. Lorsqu’elle rede­vien­dra directe, le 25 juin, elle sera Vénus Étoile du Matin, riche de son voy­age intérieur, elle pour­ra se tourn­er à nou­veau vers le monde extérieur, de façon plus juste, plus adap­tée, plus vraie, plus authen­tique.

Cette année 2020, je le dis­ais en préam­bule dans le Moon Jour­nal, s’annonce par­ti­c­ulière­ment intense et exigeante ! Le signe du Capri­corne nous invite à rejoin­dre Hadès, dans son roy­aume. Mais n’ayons pas peur, le Dieu de l’inframonde nous ouvre ses portes et nous dévoile notre richesse intérieure. Il nous invite à plonger dans les entrailles de la Terre pour son­der notre incon­scient, notre âme, notre cœur et extraire le joy­au qui brille à l’intérieur. C’est une descente vers « nous‑m’aime », nos valeurs, notre cen­tre d’intérêt, notre unic­ité, notre vérité qui se fait. 

Plu­ton, le dieu de l’inframonde, ne nous engloutit sous terre que pour nous enrichir ! Son rôle est de nous révéler à nous-même, il est le Grand Jus­tici­er, l’éveilleur d’âme, le porte-parole de notre incon­scient, de notre âme… le ciel est tou­jours le reflet de nos besoins profonds ! 

Quand les rôles que nous endos­sons, les per­son­nages que nous jouons, brû­lent dans les flammes purifi­ca­tri­ces d’Hadès, nous devenons véri­ta­ble­ment nous-même ! Quand nous trou­vons le courage de met­tre tous les élé­ments de notre psy­ché en lumière, nous décou­vrons notre richesse, notre vraie valeur. Notre per­son­nal­ité s’unifie car nous apprenons à aimer toutes ses facettes, faites d’ombre et de lumière. 

Quand Plu­ton nous ouvre les portes de son roy­aume, nous sommes la lumineuse reine des ombres, le lumineux roi des ombres, nous descen­dons dans les pro­fondeurs de notre être, là où le tré­sor d’une vie nou­velle nous attend. 

Avec amour, 

San­drine